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Vous aimeriez tant savoir gérer votre stress et ne pas le ramener à la maison le soir ! Maîtriser vos émotions a toujours été difficile pour vous qui avez été habituée à les laisser s’exprimer : bonne nouvelle, vous avez instinctivement toujours fait ce qui était le mieux pour vous !Ou au contraire, être zen est une seconde nature, en apparence ?

Mais aujourd’hui on vous demande de vous retenir, au travail pour ne pas montrer vos faiblesses, en famille parce qu’il ne faut pas déranger maman ou papa, vos frères et sœurs…, à la maison pour ne pas montrer à vos enfants que vous avez envie de pleurer. Et bien je dis non, ne retenez plus ces pleurs et ces rires, cette colère qui monte en vous, la surprise, le dégoût, l’envie de dire « je t’aime »… toutes ces émotions qui bouillonnent en vous. Accueillez-les avec amour, observez-les et laissez-les aller et venir : c’est ainsi que vous êtes vivant-e !

Pourquoi vous connaître vous aidera ?

C’est en laissant s’exprimer vos émotions que vous apprendrez à gérer votre stress. Si vous réprimez chaque pleur, chaque moment d’angoisse, chaque stress de prise de parole en public, chaque occasion de vous mettre en dehors de votre zone de confort, vous renforcerez vos peurs et vous serez d’autant plus figée face à l’obstacle, face à la douleur, face à la maladie, et face à l’amour aussi. Accueillez vos émotions et grandissez à leur côté !

Prendre conscience de ce qui dérange, fait mal, amoindrit leurs effets sur le corps et sur l’esprit. Pour cela, il faut laisser la sensation, l’émotion nous toucher, nous pénétrer et observer comment notre corps réagit. Une fois passé le moment délicat, vous réaliserez qu’il a été éphémère et vous l’appréhenderez avec moins d’anxiété la fois prochaine.

Finalement, vous connaître vous aidera à affronter vos peurs et donc votre stress face à certaines situations.

Différents types et degrés de stress

En effet, les multiples situations de vie et votre histoire personnelle ouvrent à une infinie possibilités de situations de stress :

  • le stress d’urgence vitale

    Celui qui vous fait courir plus vite que votre ombre, vous battre pour vous défendre alors qu’habituellement vous êtes plutôt douce et calme lors d’une situation de danger extrême, en général ponctuelle. Le corps répond alors aux commandes de votre cerveau reptilien, archaïque ou primitif, celui régissant vos fonctions vitales telles que la respiration, le rythme cardiaque, la tension artérielle

  • le stress positif

    Celui qui booste, qui impulse en vous l’envie de vous dépasser, qui vous donne l’énergie nécessaire pour impacter le monde avec bienveillance : il s’agit, en fait, d’un stress lié à un résultat, faisant suite à une envie profonde de réussir quelque chose conditionné par une préparation et un travail préalable à l’action. C’est grâce à lui que vous entreprenez mille et un projets !

  • le stress chronique

    Qui agresse au quotidien et prend plusieurs formes :

    • le stress professionnel pouvant mener au burn-out
    • le stress oxydatif dans lequel les radicaux libres agressent et endommagent, lorsqu’ils sont en excès, vos cellules et sont accusés d’être à l’origine des maladies chroniques ou non transmissibles (diabète, asthme, Alzheimer, cancer etc.). Les radicaux libres proviennent de votre environnement (pollution, UV, infections…), de votre hygiène de vie (tabac, alimentation déséquilibrée…), de traumatismes, du vieillissement naturel et physiologique de votre corps, d’un déficit immunitaire, d’une inflammation (obésité, maladie chronique non traitée…)
    • le stress social ou pression sociale (par exemple : le stress que peut connaître notre enfant à l’école de ne pas avoir beaucoup de succès sur les réseaux sociaux, ou pire encore, d’être harcelé par un camarade)
  • les stress du quotidien

    dont l’origine peut changer d’un jour à l’autre. Un jour c’est le stress d’être en retard au bureau, un autre jour le stress de ne pas décrocher le poste de vos rêves, ou encore, le stress d’un résultat d’analyse médicale, le stress de ne pas être à la hauteur vis-à-vis de votre enfant, les maladies infantiles etc. nous pourrions y rester des heures car votre vie suscite des milliards d’occasions de soumettre votre corps au stress.

C’est ce dernier que nous abordons aujourd’hui : les stress du quotidien, ces petits stress qui vous gâchent la vie et dont vous aimeriez vous passer !

Mon expérience de gestion du stress

J’ai moi-même dû affronter certaines peurs…

Celle qui a fait que j’ai beaucoup travailler sur le sujet est la peur de la mort de mon fils.

Je vous explique :

A 18 mois, alors que nous étions, mon petit garçon, Paul, 18 mois et moi-même dans la salle à manger et que je m’apprêtais à lui donner sa soupe, mon fils a convulsé. Je ne savais pas ce qu’il avait sur le moment : sa fièvre est montée subitement, sa tête est tombée vers l’avant (il était assis sur sa chaise haute), a commencé à avoir des spasmes musculaires, une agitation involontaire des membres, les yeux révulsés, à vomir… le pire moment de ma vie de femme et de maman. J’ai cru qu’il avait une attaque cardiaque ou une méningite du fait de la violence de l’épisode et qu’il mourrait. J’ai appelé son père qui était dans la douche, qui est arrivé en serviette de bain et l’a pris dans ses bras en lui parlant, en maintenant le contact avec douceur et contrôle pendant que j’appelais le SAMU, totalement paniquée. Ils sont arrivés 20 minutes plus tard, autant vous dire que nous avons eu le temps de faire pénétrer dans notre chaire, notre esprit chaque seconde de ces instants d’angoisse. Paul a finalement été dans cet état moins de 5 minutes et ensuite s’est évanoui, puis est revenu à lui, confus puis rapidement conscient et plus « en forme ».

Cela a provoqué en moi, dans les mois qui ont suivi, des crises de spasmophilie faisant trembler tout mon corps et m’asphyxiant dès que mon petit garçon avait de la fièvre. J’ai perdu du poids, eu des crises de fibromyalgie et était baignée dans une peur permanente de la rechute.

Comment je m’en suis sortie ?

Cette peur de la convulsion fébrile a été pour moi un véritable traumatisme mais je l’ai acceptée, j’ai observé les effets qu’elle avait sur moi et j’ai pu constater que d’une, mon loulou résistait mieux que je ne le pensais aux montées de température au fils des années (même s’il en a refait une à l’âge de 5 ans…) et de deux, que mon corps avait appris au fur et à mesure à se gérer dans ces moments-là.

Les médecins m’ont rassurée en me disant que c’était un épisode de la vie d’un enfant plutôt banal puisque 5% de la population y était sujette, que cela venait de l’immaturité du cerveau et que son corps, lors de montée de fièvre, libérait une dose élevée de cytokines (protéines synthétisées par les cellules du système immunitaire).

Je redoute toujours ce moment mais j’ai appris à le dompter. Je vais vous dire comment.

Comment vous aussi vous pouvez apprendre à dompter vos peurs ?

Certes, cet exemple est plus un traumatisme qu’un petit stress du quotidien, mais nous vivons ce type de stress très fréquemment nous, les femmes, parce que tout simplement, nous sommes souvent :

  • plus impliquées émotionnellement et physiquement dans la vie que nous avons donnée,
  • plus émotives et deux fois plus susceptibles que les hommes de souffrir de dépression et de troubles anxieux du fait d’une moindre connexion entre le cerveau « raisonnable » appelé néo-cortex et le cerveau limbique qui gère les émotions et le jugement,
  • plus sensibles au stress professionnel,
  • plus enclines aux inconforts intestinaux dus à la constipation (cause hormonale principalement – grossesse, cycles menstruels et ménopause ont une influence sur le ralentissement du transit intestinal, en plus de l’alimentation et de la sédentarité, voire de la prise d’un médicament à effets secondaires).

Cela ne veut pas dire que les hommes échappent à cet état : leur expression est différente et les effets souvent plus brutaux et radicaux.

Et pourtant, nous avons le pouvoir et la liberté de choisir de transformer ces faiblesses en forces !

Rester Zen, se connecter au moment présent, renouer avec ses sensations, ressentir et analyser ses émotions, pour être merveilleusement bien dans sa tête et dans son corps.                                                                             Source image : fotolia.com

Je vous livre mon secret pour désamorcer une situation de stress dans votre corps et je vous propose de commencer maintenant :

A faire maintenant : associez un bon souvenir à la terre

Image, souvenir

Debout ou assise, les pieds nus à plat sur le sol, imaginez quel pourrait être votre moment de grâce, un de ces souvenirs que vous aimez vous rappeler parce qu’il vous fait du bien, vous apaise, ressentez bien la douceur de l’air, respirez profondément les odeurs agréables et regardez les couleurs, la lumière si particulières à ce moment, ce lieu : ce sera votre point d’ancrage, celui que vous utiliserez à chaque moment de stress.

Un ancrage est un moyen de sortir de vos pensées et de revenir à la terre, au corps, aux sensations, au réel, au présent, au travers des racines de vos pieds qui puisent les nutriments essentiels à la force de la vie. Les bouddhistes symbolisent de point d’ancrage à la terre indissociable du corps par le renforcement du chakra Racine, qui a pour fonction de maintenir votre vie en mouvement, dynamique et viable.

Point physique

Associez-y un endroit de votre corps sur lequel vous pourrez effectuer une légère pression pour réactiver ce point d’ancrage qui vous apaise, vous renvoie l’énergie nécessaire pour reprendre place dans ce monde et y être totalement présente

Pratique

Pratiquez régulièrement pour entretenir cette association afin qu’elle soit utilisable à chaque instant

A faire au moment du stress ressenti : puisez cette énergie régénératrice

Activez votre point d’ancrage et visualisez-le, ressentez-le, sentez-le, accueillez-le

Inspirez profondément cette énergie vivifiante

et expirez lentement afin de laissez vos racines s’étendre dans la terre jusqu’au bout du monde, jusqu’au noyau terrestre où vous vous sentez en sécurité et répétez-vous cette phrase : « je suis en sécurité sur cette terre nourricière et vivifiante »

Recommencer 3 à 5 fois

Source image : Istock.com

Cette méthode vous permettra de ressentir en vous de la confiance, de la sécurité, de l’éveil au moment présent et donc vous donnera la force d’accueillir vos émotions, que ce soit la peur d’une nouvelle situation de danger ou bien le stress suite à une agression extérieure

… et de rester merveilleusement bien !

Stéphanie Guiberteau Philippe

Stéphanie Guiberteau Philippe

Future psychologue au Pays Basque (3ème année de licence en cours - université Paris 8), j'ai à coeur de développer mes compétences afin d'aider les enfants, adolescents et adultes à utiliser au mieux leurs ressources internes pour trouver leur place dans la société, leur famille, leur couple, leur réseau professionnel... Suivez mon blog pour suivre mon parcours et lisez mes articles dans le magazine Côte Basque Madame (en copie dans la rubrique Conseils et actualités de mon site) !

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